vendredi 29 juin 2018

Questions sur Le Facteur 1


1) Quelle est la situation initiale du Facteur sonne toujours deux fois


2) Lequel des deux amants a l’idée du crime et comment en persuade-t-il l’autre ?


3) Décrivez la dégradation des relations entre Frank et Cora en disant son origine et ses causes, son évolution et son pic, enfin la manière dont elle se résout. 


4) Qui est le personnage principal ?


5) Quel est le problème posé dans l'acte I ? 


6) A quel moment et dans quel chapitre, le héros se fixe-t-il son enjeu ? 


7) Pourquoi peut-on dire que l'histoire comporte plusieurs doublons ? 


8) Comment peut-on interpréter le titre ?


9) Le récit des événements que fait Sackett au chapitre IX est-il exact ?


10) Quelle plainte Sackett fait-il signer à Frank ?


11) Comment Katz parvient-il à obtenir l'acquittement de Cora ?





 

mercredi 27 juin 2018



Écrivez une scène de théâtre sur l'argument suivant :

Pendant un cours, un élève perd conscience. On le croit sans vie. On appelle les pompiers. Au moment où on parle au pompier, l'élève se réveille. Mais on s'aperçoit qu'il ne sait plus qui il est. Ou plutôt il est persuadé qu'il est quelqu'un d'autre. Un autre élève de la classe. On croit que c'est un jeu, une supercherie. Mais non, il sait tout de la vie de son camarade. On interroge le camarade. Et le camarade est persuadé être celui qu'on a cru mort. Que se passe-t-il? Une folie contagieuse ? Une permutation de mémoire due à un bug spatio-temporel ? 

mardi 26 juin 2018

Structure d'une histoire 2

Toute histoire est l'apparition et la résolution d'un problème (en bien ou en mal).

Les scénaristes divisent en général la structure d'une histoire en 3 actes. 
Premier acte : la situation initiale et l'apparition du problème.
Deuxième acte : le héros décide de tenter de résoudre le problème. Il rencontre des obstacles.
Troisième acte : Après l'ultime épreuve du héros, le problème est résolu.

Exemple de Star Wars épisode IV :

Acte 1 :
Luc décide de suivre Obi-Wan Kenobi et de sauver la princesse Leia.

Acte 2 :
Luc trouve Leia, perd Obi-Wan Kenobi et s'échappe de l’Étoile Noire.

Acte 3 : 
Luc détruit l’Étoile Noire. 


Structure d'une histoire 1

Voici une nouvelle écrite par un de mes élèves. Lisez-la.


TERMINUS

         Marco Polak est un conducteur du RER C. Dans le métier, c’est simple, il est surnommé le Salaud. Il est vrai que Marco aime profiter pleinement de toutes les possibilités que lui offre son tableau de bord. Le coup préféré de Marco c’est de refermer les portes de son bolide sur ses clients, de préférence les enfants, les personnes âgées et bien sûr, les poussettes. Il est très fort pour ça, il tient d’ailleurs un cahier où il note le nombre de ses victimes. Sinon, le Salaud aime bien rouler très lentement pour les personnes pressées ou rouler très vite et freiner très brusquement pour les personnes cardiaques. Il est même déjà arrivé à Marco de sauter des stations en montrant son cul aux personnes qui avaient la bouche grande ouverte. Bref Marco était bien un salaud mais c’était, hélas, la seule revanche qu’il pouvait avoir sur la vie. Petit, Marco voulait devenir pilote d’une navette spatiale comme bon nombre d’enfants. C’est d’ailleurs à cette vie de succès que Marco se met à rêver lorsque l’obscurité des tunnels envahit sa cabine. Marco, derrière les apparences est un grand sentimental prêt à donner beaucoup plus d’amour que quiconque. Mais voila, le Salaud  n’avait rien pour lui. Oui, Marco Polak était désespérément laid. Il avait de tout petits yeux avec un contour marqué par des veines violettes, un nez aquilin cassé et tordu. Sa bouche renfermait un champ de bataille avec l’odeur des cadavres. Et la cerise sur le gâteau c’était son grain de beauté sur la joue. Un grain de beauté qui recouvrait près des trois quarts de sa pommette droite. De plus le Salaud n’était en rien sportif, il ne comprenait pas le principe du footing ou autres exercices. Et pourtant Marco croyait toujours à l’amour et gardait espoir. En fait il y avait cette fille qui prenait tous les soirs de la semaine le dernier RER. C’était le petit plaisir de Marco. Pas une fois, elle n’avait été absente en sept années. Cette inconnue était une déesse pour le Salaud. Elle était blonde avec de grands yeux bleus. Une bouche impeccablement dessinée et un nez qui pouvait rivaliser avec les sept merveilles du monde. Sa silhouette se distinguait parmi les autres ; une belle poitrine souvent mise en évidence et une taille de guêpe. Ces fesses ressemblaient à une belle vague en bas de ce dos si calme. L’opposé féminin de Marco en somme. Mais voilà, à chaque arrivée en gare, le Salaud accrochait le regard de cette belle blonde, et elle, elle ne décrochait pas. Lui plaisait-elle ? Il n’en savait rien, mais il ressentait beaucoup de choses lorsque leurs deux regards se croisaient.
         Le soir du 11 Janvier, il neigeait beaucoup et Marco était inquiet. C’était la première fois que cette jeune femme n’était pas sur le quai de la Fraternelle. Il se faisait un millier de films, il s’imaginait ne plus jamais la revoir. Depuis combien de temps n’avait-il pas pleuré ? Il ne le savait pas. Cela faisait dix minutes qu’il était en gare espérant la voir accourir. Il se promit que si elle arrivait, il irait lui parler ou même mieux il lui déclarererait sa flamme au micro, entre deux stations. Mais voilà, elle n’arrivait pas. Il se décida à remettre sa machine en route. Il lança le signal sonore des fermetures des portes qui résonna dans le vide de sa tête. Il démarra lentement, la neige tombait de plus en plus fort, il était tout glacé. Il atteignait des records de lenteur lorsqu’une personne se jeta brusquement sur les quais. Marco n’avait qu’une envie : l’écraser et entendre le craquement de ses os sous ses roues. Mais le Salaud reconnut, sur ce fond blanc, la silhouette qu’il aurait pu deviner parmi mille autres. Oui c’était elle, sa déesse était là, devant lui. Un sourire se dessina sur son visage lorsqu’il actionna les freins d’urgence. Le train s’arrêta à quelques centimètres d’elle, il avait joué un peu avec la poignée pour ne pas s’arrêter trop loin. Son bonheur était intense, il venait de ressusciter en une fraction de seconde ! Il sauta du train et s’enfonça dans la neige. Il faisait froid mais cette fois-ci il avait chaud. La neige était de plus en plus dense, son bonheur aussi. En s’approchant d’elle, il voyait qu’elle était gelée. Il lui posa son gilet sur les épaules ; comme il était fier ! Le Salaud l’invita dans sa cabine.
         Il avait enfin la femme de ses rêves à ses côtés. Elle pleurait, son nez coulait et elle était tout essoufflée. Marco n’osa prononcer aucun mot, il ne voulait pas casser ce silence si éloquent à ses yeux. Il remit le train en route et partit vers Paris avec sa belle. Il savait qu’elle descendait à St-Michel mais pensait qu’elle resterait avec lui jusqu’au terminus. Ce fut elle qui brisa le silence avec une voix d’or. Elle le remercia tout d’abord et lui dit qu’elle savait qu’il se serait arrêté à temps. Marco, flatté, lui répondit d’une voix grasse qu’il pensait bien qu’un jour leurs deux chemins ne feraient plus qu’un. Son haleine réchauffa la cabine mais ça n’avait pas l’air de déranger sa passagère. Elle se présenta  : elle s’appelait Marie, le Salaud fit de même. Ils engagèrent une longue conversation, du moins un grand monologue. Marco était sûr de lui, il lui raconta qu’il l’avait remarquée il y a sept ans déjà et lui avoua qu’elle était son petit plaisir de fin de service. Il crut même la voir rougir. Marie lui paraissait extrêmement réservée mais il était sûr qu’elle partageait ses sentiments, cette boule d’amour. Et puis cela se voyait, elle avalait ses paroles ! Marco était aux anges, il avait eu raison de garder espoir. Le temps passait à vive allure malgré ce RER qui avançait à une vitesse de paresseux. Il voyait Saint Michel et ses quais noirs de monde se rapprocher. Le Salaud avait déjà préparé sa phrase. Il lui demanderait si elle était prête à continuer ce chemin avec lui, à aller au bout de la ligne. Il savait que c’était imparable ; qu’elle accepterait. Mais Marie prit la parole avant lui : « T’es vraiment un putain de psychopathe. Ce train fallait pas que je le rate c’est tout. Va te faire soigner ! » Et elle sauta de la cabine avec une si grande élégance. On pense souvent savoir mais la réalité des choses est bien loin. En tout cas, ces quelques mots eurent l’effet d’une stalactite qu’on lui aurait planté au beau milieu du cœur. Marco était complètement assommé, humilié ! Il se mit à saigner du nez. Il ne comprenait pas ce qui lui arrivait. Le vide total, il voyait flou et ne bougeait pas. Il eut des gestes nerveux et dans une pulsion, sans fermer les portes, démarra le bolide en poussant les manettes de vitesse à fond. Sur les quais, des personnes râlaient car elles venaient de rater le dernier RER.
         Marco regardait droit devant, aucun de ses membres ne bougeait, il était déjà mort. Son train fonçait à travers les tunnels profonds de Paris à une vitesse qui ne cessait d’augmenter. A chaque virage le train manquait de peu de dérailler mais c’était bien le dernier des soucis de ce salaud. Les stations défilaient, le train ne s’arrêtait pas - sûrement pas. A l’intérieur des wagons, c’était la panique. Pas la peine de tirer la poignée d’arrêt d’urgence, Marco avait tout débranché. Il venait de dépasser la station Viroflay Rive Gauche et le train avait atteint ses limites de vitesse, un miracle qu’il tînt encore sur les rails. Marco était toujours stoïque, cette vitesse lui faisait du bien ; pour une fois, il s’amusait. Il entendait derrière lui des coups dans la porte, des personnes criaient, le suppliant de s’arrêter. Il se mit à rire, il venait de passer Porchefontaine et il ne restait plus qu’une station avant le terminus. Il repensait à tous ces moments de solitude vécus dans cette cabine à rendre service à ces personnes qui faisaient la gueule sur le quai parce qu’il avait deux, trois minutes de retard. Il en avait mangé, le Salaud, des regards assassins. Vous voulez que je ralentisse, pensait-il, il faut savoir ! Dernier virage avant la ligne droite qui les emmenait à Versailles Rive Gauche, leur terminus. Marco voyait le mur qui se rapprochait à grande vitesse. Il trouvait ça très noble de mourir là où tant de rois avaient écrit l’Histoire de France. C’était à son tour de prendre la plume. Il n’eut pas un seul clignement de cil avant l’impact entre la gare et le train.
         Le lendemain matin, les pompiers continuaient encore de sortir les corps des débris de ce qui avait été un train. Dans le premier journal du matin, on dénombrait six cent trente-deux morts dont au moins une centaine d’enfants, un bon score pour le Salaud. On parlait d’un attentat. Ses collègues furent questionnés, et il en ressortit simplement que Marco était quelqu’un d’associable et grincheux mais qu’il n’aurait jamais pu faire un tel acte. Des témoignages parlèrent d’un bruit qui rendit complètement sourd pendant près de deux minutes. Des personnes avaient vu une énorme boule de feu et avait même pensé à une bombe atomique. Il est vrai que le choc fut d’une violence inouïe. Les journaux ne parlèrent pas de Sophie qui avaient pressé ses enfants pour ne pas rater ce train et retrouver son mari qui revenait des îles pour prendre sa retraite militaire. Sophie eut à peine le temps de se jeter sur ses enfants pour les protéger de la boule de feu mais rien à faire, le feu ne connaît pas l’amour et de toute façon, l’amour tue. Marie se suicida deux jours plus tard.

Délimitez trois actes dans cette histoire :
1. Situation initiale et événement déclencheur qui donne un enjeu au héros.
2. Progression du héros vers son but, jusqu'à la crise.
3. Résolution de la crise et dénouement.  





dimanche 24 juin 2018

Scène, sommaire, description, ellipse

Quand on raconte une histoire, on va plus ou moins vite. Quand une action est importante, on raconte en détail. C'est ce qu'on appelle une scène, comme au cinéma ou au théâtre. 
Exemple de scène dans Le Facteur sonne toujours deux fois :

"C’est alors que je l’ai vue. Jusque-là, elle était restée derrière, dans la cuisine, et elle n’est venue dans la salle que pour prendre mes assiettes sales.
Son corps mis à part, elle n’était pas d’une beauté folle, mais elle avait un certain air boudeur et des lèvres qui avançaient de telle façon que j’ai immédiatement eu envie de les mordre.
— C’est ma femme.
Elle ne m’a pas regardé. J’ai fait un signe de tête au Grec, j’ai tiré une bouffée de mon cigare et ç’a été tout. Elle est sortie avec les assiettes, et nous aurions pu croire qu’elle n’était jamais venue."

La scène débute avec l'entrée de Cora et finit avec sa sortie. 

Quand des actions sont moins importantes, on les résume. C'est ce qu'on appelle un sommaire
Exemple de sommaire dans Le Facteur :

"Après ça, pendant deux jours, j’ai été crevé, mais le Grec était furieux après moi, alors il n’a rien remarqué. Il était furieux après moi parce que je n’avais pas fixé la porte battante qui conduisait à la cuisine de la salle du restaurant. Cora lui avait dit que c’était cette porte qui était revenue sur elle au moment où elle passait et qui l’avait frappée violemment à la bouche. Il avait bien fallu qu’elle invente quelque chose. Sa bouche était toute meurtrie là où je l’avais mordue. Alors le Grec a dit que c’était de ma faute, que j’aurais dû l’arranger. J’ai détendu un peu le ressort pour que la porte batte moins brutalement et cela a tout arrangé."

Parfois, il n'y a pas d'action, le narrateur décrit. C'est ce qu'on appelle une description. On peut décrire un lieu, une personne, un sentiment, etc.  
Exemple de description dans Le Facteur :

"Ce n’était qu’une de ces gargotes comme il en existe des millions le long des routes californiennes. Il y avait, d’une part, la salle du restaurant, de l’autre, la maison où ils habitaient. Sur un côté, la station d’essence et, derrière, une demi-douzaine de bicoques qu’ils appelaient « le refuge des autos »."  

Il arrive que la description soit mêlée à une scène. Par exemple, le personnage visite une maison qu'il veut acheter et la maison est décrite comme il la voit.

Enfin, il y a toujours des parties de l'histoire qui ne sont pas racontées car il ne s'y passe rien d'intéressant. C'est ce qu'on appelle des ellipses. Quand un paragraphe commence par "Une semaine plus tard", on a une ellipse de sept jours. 
Exemple d'ellipse dans Le facteur :
"Le lendemain matin, l’enseigne avait dégringolé."



 

samedi 23 juin 2018

Procédés littéraires 1

Procédés narratifs :

Scène, sommaire, description, ellipse
Récit à la première ou à la troisième personne
Narrateur absent ou présent (dans la narration ou dans l'histoire)
Point de vue ou focalisation
Indices d'énonciation
Temps du récit (présent, passé composé, passé simple, futur)
Analepse et prolepse
Dialogue (style direct, indirect, indirect libre)
Monologue intérieur (idem)
Figures de style
Rythme de la phrase (courte, longue, groupes de syllabes, cadence)
Niveau de langue (familier, courant, soutenu)
Ponctuation
Registre
Élément déclencheur, péripétie, acte, dénouement
Suspense (enjeu, obstacle, événement attendu ou inattendu)
Rétention d'information
Intrigue secondaire 



syntaxe 2


Gros plan sur les fonctions :

 

Il y en a donc 6 générales auxquelles on ajoute parfois la fonction « noyau de phrase (ou de proposition) ».

 

Sujet : cette fonction n’existe que par rapport à un verbe noyau de phrase ou de proposition :

1. Paul marche = sujet + noyau de phrase

2. (Je vois) / les enfants courir = les enfants : sujet du verbe à l’infinitif + courir : noyau de la proposition « les enfants courir ».

Donc le sujet peut se définir comme :

-       ce qui commande la forme conjuguée du verbe dans l’exemple 1 (3e personne du singulier « marche »)

-       ou plus généralement ce qui est le thème de la proposition ( thème = ce dont on parle) dans les 2 exemples.

 

Natures du sujet :

Nom sujet : Paul marche

Pronom sujet : Il marche

Verbe sujet : Marcher est agréable.

Sujet  adjectif : 0

Sujet adverbe : Peu suffit (rare)

Et 0 pour toutes les autres natures

 

N.B. : on distingue le sujet réel (personne ou chose) et le sujet apparent ou impersonnel (qui n’est ni une personne ni une chose) : « il » dans « il pleut » ou « il semble »

 

Complément : autrefois on l’appelait régime : il restreint ou précise le sens du mot qu’il complète.

Je mange des escargots.  (« escargots » complément du verbe)

La fils de Paul est grand.  (« Paul » complément du nom)

Je suis content de venir.  (« Venir » complément de l’adjectif « content »)

Je marche très lentement.  (« Très » complément de l’adverbe « lentement »)

 

Natures du complément :

Nom complément : le fils de Paul

Pronom complément : la couleur de celui-ci

Verbe complément : J’aime marcher

Adjectif complément : 0

Adverbe complément : Il marche très lentement

Et 0 pour les autres natures

 

Attribut : il est une qualité attribuée à un nom (ou pronom) avec un verbe attributif (être, paraître, sembler, etc.)

Cet homme est bon.  (attribut du sujet)

Je juge Paul bon. (je juge Paul, Paul est bon) (attribut du complément « Paul »)

 

Natures de l’attribut :

Nom attribut : Paul est médecin

Pronom attribut : Ce livre est le mien

Verbe attribut : L’important est de comprendre

Adjectif attribut : Paul est grand

 

Epithète : elle est placée directement à côté du nom et désigne une qualité

Un vieil homme

Cet homme, vieux et malade, ressemble à un loup. (épithète en position détachée car virgule)

 

Nature de l’épithète :

Nom épithète : un roman fleuve

Adjectif épithète : un long roman

 

Apposition : mot placé entre virgules qui est l’équivalent du mot auquel il se rapporte

Henri, roi de France   (Henri = roi)

La ville de Paris         (Ville = Paris)

Ce livre, le sien, est excellent.

 

Nature de l’apposition :

Nom en apposition : Henri, roi

Pronom en apposition : Ce livre, le sien…

Verbe en apposition : Notre exploit, traverser le désert, fut admiré de tous.

 

Apostrophe : mot désignant la personne ou la chose à qui on s’adresse

Chrétiens, priez votre Dieu

 

Nature de l’apostrophe :

Nom apostrophe : Paul donne-moi ton livre.

Pronom apostrophe : Vous, écoutez-moi.

 

 

Exercice 1 : faire une phrase avec chacune des « nature-fonction » suivantes :

Exemple : Verbe-sujet : En pareille situation, fuir s’impose.

 

Verbe-complément du verbe

Pronom-complément du nom

Pronom-apposition

Verbe-complément de l’adjectif

Pronom-attribut

Pronom-apostrophe

Nom-complément de l’adjectif

Adverbe-complément du verbe

 

 


Le facteur 2


Le facteur sonne toujours deux fois 




évaluation 1


1. Analyser la phrase suivante :
Quand il mange au McDo, il commande toujours une grande frite.

2. Faites une phrase avec un verbe au passé simple et une autre avec un verbe au conditionnel.

3. Faites une phrase avec un attribut.

4. Résumer un film ou un roman en trois ou quatre lignes.

5. Citez un ou deux vers d’un poème ou d’une chanson, expliquez-les et décrivez-les.

Le facteur 1




Chercher des informations sur James Cain.
Les résumer brièvement.
Chercher des informations sur Le facteur... 



Combien de fois le roman a-t-il été adapté au cinéma ?
Qui est Ruth Snyder ?  

syntaxe 1


Syntaxe : ordre et fonctions des mots dans la phrase



9 natures de mots : nom, pronom, verbe, adjectif, adverbe, conjonction, préposition, déterminant, interjection. Les natures sont indiquées dans les dictionnaires pour chaque mot ex. v. pour verbe, n. pour nom, etc .



6 fonctions générales : sujet, complément, épithète, apposition, attribut, apostrophe + fonction noyau de phrase (verbe conjugué pour les phrases verbales)

apostrophe : mot désignant la personne à qui on s’adresse ex. Monsieur, écoutez-moi.



genres de phrase :

phrase nominale (sans verbe conjugué ex. Délicieux, ce poisson !) phrase verbale (le noyau de phrase est un verbe)

Dans les phrases verbales, on distingue :

-        phrase simple : 1 proposition

-        phrase composée : 2 (ou plus) propositions indépendantes

-        phrase complexe : 2 (ou plus) propositions dépendantes

n.b. : pour simplifier, beaucoup de grammaires ne font que 2 genres (simple et complexe, le genre complexe comprenant les composées)



1 proposition = sujet + verbe (ou thème + prédicat)

propositions indépendantes = propositions juxtaposées ou coordonnées (l’une peut exister sans l’autre) ex. Pierre mange, Paul travaille (propositions juxtaposées) ou Pierre mange et Paul travaille (coordonnées).

Propositions dépendantes = proposition principale + proposition subordonnée (la subordonnée ne peut exister sans la principale)

Ex. Pierre mange, tandis que Paul travaille.

Proposition principale = elle n’a pas de fonction et elle donne à la subordonnée sa fonction.

Ex. Je pense que Pierre viendra = principale : Je pense / subordonnée : que Pierre… (la subordonnée est complément de la principale)

Ex. Je vois les enfants courir = Je vois : principale / les enfants courir : subordonnée complément de la principale

Ex. Tandis que Pierre travaille, Paul joue = subordonnée complément + principale 







Identifiez les différentes propositions et indiquez leur nature : 


Bien qu’il soit indécis, je pense qu’il prendra tout de même une résolution.

Il alla regarder le soleil se lever sur la baie.

Les années passant, il devenait de plus en plus paresseux.

Il courut, atteignit la plage, plongea et se mit à nager.