mercredi 5 décembre 2018

méthode du commentaire (2)

Quels effets produit la musique dans l'extrait du Grand Meaulnes ? 
1. Un effet apaisant sur les enfants.
2. Un sentiment de bonheur et une rêverie de Meaulnes. 
Vous devez expliquer ces idées et les justifier par des citations. 

Une fois que vous avez étudié le thème (effets de la musique) dans le texte, vous devez mettre en ordre vos idées pour construire votre partie. 
Par quoi commencer ?
Vous notez en une phrase l'idée directrice de votre partie :
La musique produit un effet bienfaisant sur les personnages.
Ensuite, vous développez chaque mot clé de votre phrase :
- Musique : de quelle musique s'agit-il ? Que nous dit le texte sur cette musique ?
- Effet : idem.
- Personnages : idem. 
Vous notez l'explication et des citations pour ces trois mots. 
Mise en ordre :
1. Commencez par parler de la musique.
2. Dites quels personnages en éprouvent les effets.
3. Dites les effets sur les enfants.
4. Dites les effets sur Meaulnes. 
Cela vous donne quatre sous-parties. Le total doit faire 30 lignes environ. 

 

mardi 20 novembre 2018

Questions sur Le Grand cahier


De quoi les jumeaux sont-ils accusés par le policier ?

Sont-ils coupables ?

Qu'a fait la servante quand le troupeau humain est passé ?

Que sont devenus les cartouches, le fusil et les grenades du soldat mort ?

Pourquoi le vieux monsieur amène-t-il la fille chez la grand-mère ?

Pourquoi les femmes, les enfants et les vieux du troupeau humain sont-ils emmenés par des soldats ?

De quelle nationalité sont l'officier et son ordonnance ?

De quelle nationalité est le policier ?

Pourquoi l'officier libère-t-il les jumeaux ?

Pourquoi a-t-il le pouvoir de le faire et de faire emmener le policier ?

Pourquoi la grand-mère embrasse-t-elle les soldats qui accompagnent le civil venu chercher la "cousine" ?

Qui sont les soldats sur les affiches qui apparaissent sur les murs de la ville ?

Pourquoi des gens de la ville fuient-ils et où vont-ils ?

Que signifient les mots : "la Grande Ville est tombée" ? De quelle ville s'agit-il ?

Quel est le grand fleuve évoqué dans la phrase : "S'ils ont traversé le Grand Fleuve, plus rien ne les arrêtera." ? De qui s'agit-il ?

Pourquoi l'officier dit-il adieu aux jumeaux ?

Qui sont les nouveaux étrangers qui arrivent dans la ville ?

Dans quel pays la mère veut-elle emmener les jumeaux quand elle revient ?

Pourquoi Bec-de-Lièvre est-elle morte ?

Qui est le chef des "Libérateurs", dont la photo est exposée partout ?

mardi 6 novembre 2018

exercice sur les subordonnées

Séparez les propositions et indiquez leur nature : 

 
1. Les félicitations que la classe a reçues étaient méritées.

2. Les nuits étant fraîches, emportez quelques lainages.

3. Il arrive à mes voisins de se quereller la nuit entière.

4. Il aurait fallu qu’il taillât les rosiers au printemps.

5. On poursuivait les recherches bien qu’il n’y eût plus d’espoir.

6. Tu as offert des fleurs à la jeune fille dont on fêtait l’anniversaire.

7. Tous les tiroirs ayant été fouillés, la carte demeurait introuvable.

8. Plusieurs témoins avaient vu l’avion perdre de l’altitude.

9. Les voyous parmi lesquels se trouvait ton frère poursuivaient Ismaël.

10. J’ignore quand la décision sera prise.

dimanche 21 octobre 2018

Le Grand cahier


[L’histoire se déroule durant la Seconde Guerre mondiale en Hongrie. Les héros, deux jumeaux, sont inséparables. Leur père est au front. Pour leur épargner les bombardements sur la grande ville, leur mère les confie à leur grand-mère, à la campagne.]

 

Chez Grand-Mère, il n'y a pas de papier, ni de crayon. Nous allons en chercher dans le magasin qui s'appelle : « Librairie-Papeterie ». Nous choisissons un paquet de papier quadrillé, deux crayons et un grand cahier épais. Nous posons tout cela sur le comptoir face au gros monsieur qui se tient derrière. Nous lui disons :
– Nous avons besoin de ces objets, mais nous n'avons pas d'argent.
Le libraire dit :
– Comment ? Mais… il faut payer.
Nous répétons :
– Nous n'avons pas d'argent, mais nous avons absolument besoin de ces objets.
Le libraire dit :
– L'école est fermée. Personne n'a besoin de cahiers ni de crayons…
Nous disons :
– Nous faisons l'école chez nous. Tout seuls, nous-mêmes.
– Demandez l'argent à vos parents.
– Notre Père est au front et notre Mère est restée à la Grande Ville. Nous habitons chez notre Grand-Mère, elle n'a pas d'argent non plus.
Le libraire dit :
– Sans argent vous ne pouvez rien acheter.
Nous ne disons plus rien, nous le regardons. Il nous regarde aussi. Son front est mouillé de transpiration. Au bout d'un certain temps, il crie :
– Ne me regardez pas comme ça ! Sortez d'ici !
Nous disons :
– Nous sommes disposés à effectuer quelques travaux pour vous en échange de ces objets. Arroser votre jardin, par exemple, arracher les mauvaises herbes, porter des colis…
Il crie encore :
– Je n'ai pas de jardin ! Je n'ai pas besoin de vous ! Et d'abord, vous ne pouvez pas parler normalement ?
– Nous parlons normalement.
– Dire à votre âge : « disposés à effectuer », c'est normal, ça ?
– Nous parlons correctement.
– Trop correctement, oui. Je n'aime pas du tout votre façon de parler ! Votre façon de me regarder non plus ! Sortez d'ici !
Nous demandons :
– Possédez-vous des poules, monsieur ?
Il tapote son visage blanc avec un mouchoir blanc.
Il demande sans crier :
– Des poules ? Pourquoi des poules ?
– Parce que si vous n'en possédez pas, nous pouvons disposer d'une certaine quantité d'œufs et vous les apporter en échange de ces objets qui nous sont indispensables.
Le libraire nous regarde, il ne dit rien.
Nous disons :
– Le prix des œufs augmente de jour en jour. En revanche, le prix du papier et des crayons…
Il jette notre papier, nos crayons, notre cahier vers la porte et hurle :
– Dehors ! Je n'ai pas besoin de vos œufs ! Prenez tout ça, et ne revenez plus !
Nous ramassons les objets soigneusement et nous disons :
– Nous serons pourtant obligés de revenir quand nous n'aurons plus de papier ou que nos crayons seront usés.

Agota Kristof, Le Grand cahier, 1986.

1) Le narrateur est-il présent dans le texte et dans l’histoire ?
2) Pourquoi doit-on dire qu’il s’agit d’une scène ?
3) En quel style est rapporté le dialogue ?
4) Y a-t-il une description dans cet extrait ? Y a-t-il des éléments descriptifs ? Sont-ils nombreux ? Pourquoi ?
5) Pourquoi le commerçant se met-il en colère ?
6) En quoi son attitude contraste-t-elle avec celle des jumeaux ?
7) Pourquoi n’y a-t-il ni figures de style, ni incises, ni phrases longues ?
8) Quel est le temps du récit ? Pourquoi ?
9) Quelle idée ce passage nous donne-t-il des jumeaux ?
10) Quelle impression a voulu produire l’auteur ?

vendredi 19 octobre 2018

Contrôle 1

1) Séparez les propositions et indiquez leur nombre et leur nature dans les phrases suivantes :

1. J'espère qu'il fera beau demain car je dois aller voir Clara qui habite à la campagne.
2. Le président de la République a vu deux poids-lourds du gouvernement, Nicolas Hulot et Gérard Collomb, quitter le navire dans le fracas et la confusion.
3. L'histoire est racontée à la première personne par Frank Chambers, un jeune vagabond qui fait une halte dans un restaurant de Californie pour un repas, et qui finit par y travailler.
4. L'équipe de France a perdu le match, elle s'en remettra, corrigera ses erreurs, se préparera intensément, finira par arracher la victoire. 

2) Grâce à quel arrangement Katz obtient-il six mois avec sursis pour Cora ? 

3) Quels obstacles s'opposent à Frank et Cora jusqu'à la décision du tribunal et comment réussissent-ils à les supprimer ?

4) Qu'est-ce qu'une scène dans un récit ? Définissez et donnez un exemple. 

5) Quels sont les trois points de vue possibles dans un récit ? Définissez-les et donnez un exemple de deux points de vue différents.

 

dimanche 14 octobre 2018

méthode du commentaire (1)

Voici un texte à commenter (sujet de bac) :

Texte B : Alain-Fournier, Le Grand Meaulnes, chapitre XIV, 1913.

[Enfant, Meaulnes avait rêvé d'une jeune fille inconnue dont il ne voyait pas le visage. Devenu adolescent, il découvre après une longue errance à travers roseaux et forêts, un château mystérieux animé par une fête tout entière dédiée aux enfants.]

Il entra dans une pièce silencieuse qui était une salle à manger éclairée par une lampe à suspension. Là aussi c’était fête, mais fête pour les petits enfants.
Les uns, assis sur des poufs, feuilletaient des albums ouverts sur leurs genoux ; d’autres étaient accroupis par terre devant une chaise et, gravement, ils faisaient sur le siège un étalage d’images ; d’autres, auprès du feu, ne disaient rien, ne faisaient rien, mais ils écoutaient au loin, dans l’immense demeure, la rumeur de la fête.
Une porte de cette salle à manger était grande ouverte. On entendait dans la pièce attenante jouer du piano. Meaulnes avança curieusement la tête. C’était une sorte de petit salon-parloir ; une femme ou une jeune fille, un grand manteau marron jeté sur ses épaules, tournait le dos, jouant très doucement des airs de rondes ou de chansonnettes. Sur le divan, tout à côté, six ou sept petits garçons et petites filles rangés comme sur une image, sages comme le sont les enfants lorsqu’il se fait tard, écoutaient. De temps en temps seulement, l’un d’eux, arc-bouté sur les poignets, se soulevait, glissait à terre et passait dans la salle à manger : un de ceux qui avaient fini de regarder les images venait prendre sa place.
Après cette fête où tout était charmant, mais fiévreux et fou, où lui-même avait si follement poursuivi le grand pierrot1, Meaulnes se trouvait là plongé dans le bonheur le plus calme du monde.
Sans bruit, tandis que la jeune fille continuait à jouer, il retourna s’asseoir dans la salle à manger, et, ouvrant un des gros livres rouges épars sur la table, il commença distraitement à lire.
Presque aussitôt un des petits qui étaient par terre s’approcha, se pendit à son bras et grimpa sur son genou pour regarder en même temps que lui ; un autre en fit autant de l’autre côté. Alors ce fut un rêve comme son rêve de jadis. Il put imaginer longuement qu’il était dans sa propre maison, marié, un beau soir, et que cet être charmant et inconnu qui jouait du piano, près de lui, c’était sa femme…

1. Lors de la fête, un personnage déguisé en Pierrot, joue à effrayer les enfants.

Commentaire
Vous commenterez le texte B tiré du roman d'Alain-Fournier, Le Grand Meaulnes :


1. Vous ne devez pas vous contenter de répéter le texte.
2. Vous devez trouver ce que l'auteur a voulu faire sentir ou penser, quelle émotion ou quelle idée il a voulu nous communiquer. Et quels moyens (procédés) il a utilisés pour le faire. 
3. Vous trouvez deux mots clés (ou deux thèmes) qui représentent bien le texte selon vous. Exemple : musique. (Le mot clé peut être un sentiment, une chose, une situation, un personnage, une tonalité, une action, etc.)
4. Vous trouvez tous les passages du texte où le thème apparaît.
5. Vous trouvez ce que le texte veut faire comprendre ou ressentir à propos de ce mot (ou thème). Comment le thème est-il traité ? Exemple : de quelle musique s'agit-il ? Quel effet produit-elle ?
6. Vous cherchez les procédés qui sont en rapport avec ce mot (ou thème). Exemple : le point de vue subjectif de Meaulnes. 

mardi 9 octobre 2018

procédés narratifs dans "Le Corbeau et le renard"

Le Corbeau et le renard
       

       Maître Corbeau, sur un arbre perché,
           Tenait en son bec un fromage.
       Maître Renard, par l'odeur alléché,
           Lui tint à peu près ce langage :
       Et bonjour, Monsieur du Corbeau,
    Que vous êtes joli ! que vous me semblez beau !
           Sans mentir, si votre ramage
           Se rapporte à votre plumage,
     Vous êtes le Phénix des hôtes de ces bois.
À ces mots le Corbeau ne se sent pas de joie,
           Et pour montrer sa belle voix,
   Il ouvre un large bec, laisse tomber sa proie.
   Le Renard s'en saisit, et dit : Mon bon Monsieur,
              Apprenez que tout flatteur
     Vit aux dépens de celui qui l'écoute.
   Cette leçon vaut bien un fromage sans doute.
           Le Corbeau honteux et confus
   Jura, mais un peu tard, qu'on ne l'y prendrait plus.


La Fontaine, Fables, livre I. 

Justifiez vos réponses aux questions suivantes :

1) Scène, sommaire ou description ?
2) Récit à la première ou à la troisième personne ?
3) Narrateur absent ou présent dans l'histoire ? Absent ou présent dans le texte ?
4) Point de vue subjectif, omniscient ou extérieur ? 
5) Temps du récit ?
6) Style du dialogue ? 
7) Indices d'énonciation ?

samedi 6 octobre 2018

Si c'est un homme de Primo Levi


Travail de lecture
Relevez au minimum sept citations du livre sur chacun des thèmes suivants. Vous indiquerez le chapitre et vous noterez la citation (ou le début et la fin du passage). 
1) la déshumanisation :
2) le grotesque, la dérision, l’absurde :
3) la solidarité, la chaleur humaine :
4) l’organisation : topographie et hiérarchie :
5) la loi et l’arbitraire :
6) les dangers, l’insécurité :
7) le travail :
8) comportement de survie :
9) économie :
10) nationalités :

mercredi 3 octobre 2018

Exemples de points de vue narratifs

1) Exemple du point de vue subjectif (point de vue d'un personnage) :

Dans Le facteur le point de vue est toujours subjectif, c'est celui de Frank puisqu'il est le narrateur.

2) Exemple du point de vue omniscient : 

Texte A - Honoré de Balzac, Illusions perdues, 2ème partie, 1836-1843.
 [Jeune homme idéalement beau, Lucien quitte la ville d'Angoulême en compagnie de sa protectrice, Madame de Bargeton, pour aller chercher à Paris la gloire littéraire. Il y perdra vite ses illusions, comme ici, lors de sa première sortie au théâtre.] 
  [...] Le plaisir qu'éprouvait Lucien, en voyant pour la première fois le spectacle à Paris, compensa le déplaisir que lui causaient ses confusions1. Cette soirée fut remarquable par la répudiation2 secrète d'une grande quantité de ses idées sur la vie de province. Le cercle s'élargissait, la société prenait d'autres proportions. Le voisinage de plusieurs jolies Parisiennes si élégamment, si fraîchement mises, lui fit remarquer la vieillerie de la toilette de Mme de Bargeton, quoiqu'elle fût passablement ambitieuse : ni les étoffes, ni les façons, ni les couleurs n'étaient de mode. La coiffure qui le séduisait tant à Angoulême lui parut d'un goût affreux comparée aux délicates inventions par lesquelles se recommandait chaque femme. – Va-t-elle rester comme ça ? se dit-il, sans savoir que la journée avait été employée à préparer une transformation. En province il n'y a ni choix ni comparaison à faire : l'habitude de voir les physionomies leur donne une beauté conventionnelle. Transportée à Paris, une femme qui passe pour jolie en province, n'obtient pas la moindre attention, car elle n'est belle que par l'application du proverbe : Dans le royaume des aveugles, les borgnes sont rois. Les yeux de Lucien faisaient la comparaison que Mme de Bargeton avait faite la veille entre lui et Châtelet3. De son côté, Mme de Bargeton se permettait d'étranges réflexions sur son amant. Malgré son étrange beauté, le pauvre poète n'avait point de tournure4.
  Sa redingote5 dont les manches étaient trop courtes, ses méchants gants de province, son gilet étriqué, le rendaient prodigieusement ridicule auprès des jeunes gens du balcon : Madame de Bargeton lui trouvait un air piteux. [...]
1.Confusions : maladresses, embarras. 2. Répudiation : abandon. 3. Châtelet : le baron du Châtelet. Mme de Bargeton le préférera à Lucien.
4. Tournure : allure, élégance.
5. Redingote : veste de soirée.

Dans ce texte, le narrateur nous dit les pensées de Lucien et de Mme de Bargeton. On a donc un point de vue omniscient. Le narrateur sait tout de chaque personnage. 
 

dimanche 30 septembre 2018

Caractéristiques d'une oeuvre narrative

Les caractéristiques d'une œuvre narrative sont :

1. Le sujet (ou thème)
exemple pour "Le Corbeau et le Renard" : l'escroquerie ou la duperie

2. Le traitement du sujet :

a) l'histoire
exemple : un personnage flatte l'amour-propre d'un autre pour le voler.

Toute histoire est la résolution d'un problème.
exemple : un personnage a faim et veut s'emparer du bien d'un autre. Le problème se résout par l'escroquerie.

Le but du personnage principal ou du personnage le plus actif est la résolution du problème auquel il est confronté.
Les étapes sont : 
Apparition du problème
Décision de régler le problème (acte I)
Choix d'un moyen de régler le problème
Mise en œuvre du moyen et confrontation à des obstacles
Élimination progressive des obstacles (acte II)
Dernier obstacle et résolution définitive (acte III)

b) les personnages

Ils ont une fonction
le personnage principal est celui auquel le problème se pose et qui s'engage à le régler
les autres sont soit des auxiliaires soit des opposants soit des personnages neutres
exemple : le renard est le personnage principal, le moteur de l'histoire, le corbeau est l'opposant

Ils ont aussi une nature (des caractéristiques)
Les caractéristiques de leur nature sont sociales, physiques, psychologiques,
exemple : le renard est rusé, le corbeau est naïf et fat

La caractérisation des personnages (ou leur nature) peut-être seulement esquissée ou au contraire approfondie
Si un personnage n'a que deux ou trois caractéristiques, il est schématique, peu défini
Si un personnage a de nombreuses caractéristiques, il est très défini
Plus un personnages a de caractéristiques, plus il est singulier
Moins il en a, plus il est typique
exemple : le renard est un type, il possède une seule caractéristique, la ruse

c) les procédés littéraires

dimanche 23 septembre 2018

1er contrôle

Le premier contrôle portera sur :
1. La nature des phrases, des propositions et la fonction des mots.
2. Le Facteur sonne toujours deux fois (jusqu'au chapitre XI inclus). 
3. Les procédés littéraires (de la scène jusqu'au monologue intérieur sur la fiche qui est ici.)

lundi 17 septembre 2018

Questions sur la structure du Facteur :


1) Divisez l'action en trois actes : 1. Problème et choix de la solution. 2. Mise en œuvre du plan jusqu'au résultat provisoire. 3. Nouveau danger et résolution finale.
2) Quel est l'événement déclencheur ?
3) Quel est le problème principal ?
4) Quelles sont les solutions envisagées ?
5) Quelle est la solution mise en œuvre ?
6) Quels sont les obstacles ?
7) Comment sont supprimés les obstacles ?
8) Qui est l'auxiliaire des héros ?
9) Quelle est la solution choisie par l'auxiliaire ?
10) Quel est le résultat de l'action de l'auxiliaire ?
11) Quel est le problème annexe ?
12) Le problème annexe était-il esquissé au début ?



dimanche 16 septembre 2018

Questions sur Le Facteur 2

1) Pourquoi Cora pense-t-elle que Frank la prend pour une Mexicaine?
2) Pourquoi en est-elle mécontente?
3) Que sait-on du passé de Cora?
4) Quelle différence apparaît entre le désir de Frank et celui de Cora?
5) Pourquoi décident-ils de tuer Nick?
6) Pourquoi la tentative de meurtre échoue-t-elle?
7) Après leur séparation, Frank et Cora se retrouvent-ils par hasard?
8) Pourquoi Cora dit-elle qu'elle veut se tuer? Pensez-vous qu'elle soit sincère? 
9) Comment leur vient l'idée d'une nouvelle tentative de meurtre? 
10) Quels procédés ou absence de procédé caractérisent la narration du Facteur? 




lundi 10 septembre 2018

Récit : temps des verbes

Pour raconter une histoire passée, on a le choix entre trois temps :
1. Le passé simple.
Vers midi, ils me vidèrent du camion de foin.
2. Le passé composé.
Vers midi, ils m'ont vidé du camion de foin.
3. Le présent (présent de narration ou présent historique).
Vers midi, ils me vident du camion de foin.  
Seuls ces trois temps permettent la progression de l'histoire passée.
Les autres temps (imparfait, plus-que-parfait, etc.) ne font pas avancer l'histoire.

samedi 8 septembre 2018

Les subordonnées


Une subordonnée est une proposition (sujet + noyau verbal) qui dépend d’une proposition principale.



Il y a 5 sortes de subordonnées :

-       subordonnée conjonctive

-       subordonnée relative

-       subordonnée interrogative

-       subordonnée participe (ou participiale)

-       subordonnée infinitive



1) La subordonnée conjonctive est introduite par une conjonction de subordination. Presque toutes ces conjonctions sont formées avec « que » : de sorte que, afin que, tandis que, lorsque, bien que, puisque, etc.

exceptions : quand, au moment où, au cas où, si, même si, comme, comme si

La subordonnée conjonctive peut être :

a) Sujet du verbe de la principale : Qu’il vienne m’importe peu.

b) Sujet réel : Il me semble que tu es venu. (sujet réel du verbe « sembler »)

c) Complément d’objet (direct ou indirect) du verbe de la principale : Je pense qu’il viendra. Je m’attends à ce qu’il vienne.

d) Complément circonstanciel de la principale : Quand il viendra, nous le fêterons. S’il vient, nous le fêterons. Puisqu’il vient, nous le fêterons.

e) Complément d’un adjectif : Je suis heureux qu’il vienne.

f) Complément du nom : La certitude qu’il viendra le réjouit.

g) Attribut : Mon plus grand désir est qu’il vienne.

h) Apposition : Je ne désire qu’une chose, qu’il vienne.



La fonction est toujours relative à un mot de la principale.



N.B. : « que » peut être aussi pronom relatif (en ce cas il remplace un mot, alors que « que » conjonction ne remplace rien) cf. 2)



2) La subordonnée relative est introduite par un pronom relatif. Les pronoms relatifs sont : qui, que, quoi, dont, , lequel (au féminin laquelle et au pluriel lesquel(les)) et les composés de lequel, qui sont formés en ajoutant une préposition devant « lequel » ou « laquelle » (auquel, duquel, avec lequel, dans lequel, sur lequel, pour lequel, etc.)

Le pronom relatif remplace un nom (ou un pronom) qui est son antécédent (car celui-ci le précède toujours) :

L’homme que tu as vu est mon cousin. « Que » remplace le nom « homme » (antécédent).

Il se promenait dans une forêt à l’abri de laquelle il se sentait en paix.  « Laquelle » remplace le nom « forêt » (antécédent) : Il se sentait en paix à l’abri de cette forêt.

La subordonnée relative se rapporte à son antécédent (elle est complément du nom ou du pronom).

On distingue les relatives déterminatives et les relatives explicatives :

Les déterminatives précisent le sens de l’antécédent : Je parle de l’homme que tu as vu. L’homme qui portait un chapeau noir était mon oncle. Celui qui portait un chapeau vert était mon grand-père. (On pourrait dire qu’elles sont discriminantes)

Les explicatives ou descriptives ne précisent pas le sens de l’antécédent : La mer, que le soleil éclairait, balançait les navires. L’homme, qui portait un chapeau noir, entra dans le magasin.  (Dans ce cas la virgule est nécessaire, sinon on aurait une relative déterminative : l’homme qui portait un chapeau noir…)



Place de l’antécédent : En principe l’antécédent doit être placé juste devant le pronom relatif mais il est admis de les séparer s’il n’y a pas d’ambiguïté, sinon on doit employer « lequel + l’antécédent répété » :

La maison que j’ai vue était trop petite.

Je voyais des nuages s’amonceler au loin, qui ressemblaient à des montagnes enneigées. (Tournure littéraire)

Je verrai le fils de mon ami Pierre, lequel fils fait des études de pharmacie.



Il existe des relatives sans antécédent. Dans ce cas le pronom est comme un indéfini. On peut le remplacer par « celui qui » ou « ceux qui ». Il est toujours singulier pour l’accord du verbe.

Qui se ressemble s’assemble.

Je fréquente qui je veux.



3) La subordonnée interrogative est introduite par un subordonnant interrogatif (la conjonction « si », un pronom, un adverbe ou un adjectif). Elle suit un verbe principal qui suppose une question (demander, se demander, ignorer, savoir, ne pas savoir, etc.)

Quand c’est la conjonction « si », il s’agit d’une interrogation totale : Je me demande si vous viendrez. Je ne sais s’il viendra.

Elle est la transformation de la question totale : Viendrez-vous ? Viendra-t-il ?

N.B. : Ne pas confondre le « si » interrogatif avec le « si » conjonction de subordination exprimant la condition (Si tu viens, nous parlerons).

Les autres subordonnants interrogatifs font une interrogation partielle :

- Les pronoms interrogatifs sont : qui, ce qui, ce que, à quoi, de quoi (et autres composés de quoi), ce dont, lequel (et ses composés : duquel, par lequel, avec lequel, etc.).

J’ignore qui viendra. Je ne sais à quoi il pense. Je me demande ce que tu veux.

- Les adverbes interrogatifs sont : comment, combien, pourquoi, quand, où.

Je me demande où il va.

- Les adjectifs interrogatifs sont : quel, quelle, quel(le)s.

Je voudrais savoir quelle heure il est. Je me demande pour quelle raison il n’est pas venu.



Fonction : la subordonnée interrogative est toujours complément d’objet du verbe de la principale :

Je voudrais savoir (principale) pourquoi il est absent (sub. interrogative cod)



(Il y a parfois risque de confusion entre la subordonnée relative et la subordonnée interrogative introduite par un pronom interrogatif :

J’ignore qui me plaît. 2 interprétations possibles : J’ignore (je ne sais) qui me plaît (subordonnée interrogative car le verbe principal suppose une question : qui me plaît ?) ou ; Je ne fais pas attention à qui me plaît ou à qui il me plaît (subordonnée relative sans antécédent).)





4) La subordonnée participe est composée obligatoirement d’un verbe au participe ayant son sujet propre, c’est-à-dire un sujet exprimé distinct du sujet du verbe de la principale :

Les enfants ayant fini de manger, nous allâmes nous promener. (« Les enfants » sujet propre du verbe « finir » au participe passé).

Donc, dans la phrase : « Ayant fini, j’allai me promener », il n’y a pas de proposition participe mais une seule proposition indépendante. D’ailleurs, il est aujourd’hui incorrect d’employer un participe si son sujet non exprimé diffère de celui du verbe principal : « Espérant recevoir une réponse favorable, veuillez croire à mes sentiments distingués. » Il faut écrire : « Espérant…, je vous prie » De même : « Revenant du Midi, vous me trouverez bronzé » est incorrect. Mais Gide écrit : « Les traits d’Olivier s’animeront en entendant la voix de son ami », ce qui pour des grammairiens est incorrect (ce ne sont pas les traits qui entendent).



Fonction : la subordonnée participe est complément circonstanciel de la principale.

Paul étant arrivé en retard, nous manquâmes le train. (Complément circonstanciel de cause)



5) La subordonnée infinitive est composée obligatoirement d’un verbe à l’infinitif ayant son sujet propre :

Je vois les enfants courir dans le jardin. (« Les enfants » est sujet propre du verbe « courir »).

Donc, dans la phrase : « Je veux manger », il n’y a pas de proposition infinitive.



Fonction : la subordonnée infinitive est toujours complément d’objet du verbe principal.
Je ne m’imagine pas (principale) Paul voler une pareille somme d’argent. (sub. infinitive cod du verbe principal).

samedi 1 septembre 2018

Faire un commentaire

Au bac de français, le commentaire de texte est l'une des trois options proposées.

Le texte fait environ 20 à trente lignes. Il s'agit de produire un commentaire de trois pages environ. 

L'introduction présente le texte (auteur, époque, genre littéraire, personnages, histoire, situation narrative, etc.).

Le développement se compose de deux à trois parties. Chacune montre comment un aspect du texte est traité.

Il s'agit de se demander quels effets veut produire l'auteur :

- Faire penser (quoi ?)

- Émouvoir (quelle émotion susciter ?)

- Rendre sensible une réalité (laquelle ?)

Ensuite il faut chercher quels moyens utilise l'auteur pour produire ces effets, c'est-à-dire quels procédés ou techniques d'écriture il utilise.

Par exemple, si l'auteur veut faire rire ou amuser, il va utiliser ce genre de procédés : la répétition, le quiproquo, l'exagération, le jeu de mots, le comique de geste, etc.

On peut distinguer deux sortes de procédés :

- Les procédés de fiction ou de pensée (le contenu)

- Les procédés d'écriture (la forme)

Les procédés d'écriture sont les ressources de la langue et du genre littéraire du texte : vocabulaire, syntaxe, figures de style, rythme et sonorités, point de vue narratif, etc.  

 

Il y a un grand poète et écrivain américain, Edgar Poe, qui a fait le commentaire de l'un de ses plus célèbres poèmes. Cela nous donne un exemple de ce qu'est un commentaire. Il explique qu'il voulait faire un poème très beau. Il a donc choisi de traiter un sujet triste car la tristesse est plus belle que d'autres sentiments. Il a choisi le sujet le plus triste qui soit : la mort d'une belle femme pleurée par son amant. Il voulait utiliser un refrain car la répétition est lyrique et elle renforce l'émotion. Il a choisi comme refrain les mots : "Never more". Ensuite il s'est demandé qui répéterait le refrain. Il a éliminé les humains parce que la répétition d'une même expression serait ridicule pour un être intelligent. Il a éliminé le perroquet, trop trivial, et il a choisi un corbeau, oiseau réputé de mauvais augure et dont la noirceur s'accorde avec le deuil.

Voici ce qu'il dit ensuite : 

"J’avais dès lors à combiner ces deux idées : un amant pleurant sa maîtresse défunte, et un corbeau répétant continuellement le mot Jamais plus. Il fallait les combiner, et avoir toujours présent à mon esprit le dessein de varier à chaque fois l’application du mot répété ; mais le seul moyen possible pour une pareille combinaison était d’imaginer un corbeau se servant du mot dont il s’agit pour répondre aux questions de l’amant. Et ce fut alors que je vis tout de suite toute la facilité qui m’était offerte pour l’effet auquel mon poëme était suspendu, c’est-à-dire l’effet à produire par la variété dans l’application du refrain. Je vis que je pouvais faire prononcer la première question par l’amant, — la première à laquelle le corbeau devait répondre : Jamais plus, — que je pouvais faire de la première question une espèce de lieu commun, — de la seconde quelque chose de moins commun, — de la troisième quelque chose de moins commun encore, et ainsi de suite, jusqu’à ce que l’amant, à la longue tiré de sa nonchalance par le caractère mélancolique du mot, par sa fréquente répétition, et par le souvenir de la réputation sinistre de l’oiseau qui le prononce, se trouvât agité par une excitation superstitieuse et lançât follement des questions d’un caractère tout différent, des questions passionnément intéressantes pour son cœur ; — questions, faites moitié dans un sentiment de superstition, et moitié dans ce désespoir singulier qui puise une volupté dans sa torture ; — non pas seulement parce que l’amant croit au caractère prophétique ou démoniaque de l’oiseau (qui, la raison le lui démontre, ne fait que répéter une leçon apprise par routine), mais parce qu’il éprouve une volupté frénétique à formuler ainsi ses questions et à recevoir du Jamais plus toujours attendu une blessure répétée d’autant plus délicieuse qu’elle est plus insupportable." 

 

Et voici les trois dernières strophes du poème traduit par Baudelaire :

« Prophète ! — dis-je, — être de malheur ! oiseau ou démon ! toujours prophète ! par ce Ciel tendu sur nos têtes, par ce Dieu que tous deux nous adorons, dis à cette âme chargée de douleur si, dans le Paradis lointain, elle pourra embrasser une fille sainte que les anges nomment Lénore, embrasser une précieuse et rayonnante fille que les anges nomment Lénore. » Le corbeau dit : « Jamais plus ! »

« Que cette parole soit le signal de notre séparation, oiseau ou démon ! — hurlai-je en me redressant. — Rentre dans la tempête, retourne au rivage de la Nuit plutonienne ; ne laisse pas ici une seule plume noire comme souvenir du mensonge que ton âme a proféré ; laisse ma solitude inviolée ; quitte ce buste au-dessus de ma porte ; arrache ton bec de mon cœur et précipite ton spectre loin de ma porte ! » Le corbeau dit : « Jamais plus ! »

Et le corbeau, immuable, est toujours installé, toujours installé sur le buste pâle de Pallas, juste au-dessus de la porte de ma chambre ; et ses yeux ont toute la semblance des yeux d’un démon qui rêve ; et la lumière de la lampe, en ruisselant sur lui, projette son ombre sur le plancher ; et mon âme, hors du cercle de cette ombre qui gît flottante sur le plancher, ne pourra plus s’élever, — jamais plus !

 

Vous voyez donc que Poe a utilisé plusieurs procédés pour produire un certain effet : le ton de la tristesse, le refrain avec une syllabe finale allongée (more), le dialogue, un personnage animal doué de parole, le crescendo (gradation ascendante) des questions de l'amant endeuillé...


samedi 18 août 2018

Expression des liens logiques

            1) Concession ou opposition indirecte : certes, je regarde parfois des émissions stupides mais cela n’affecte pas mon intelligence.
Effectivement, je regarde...
Il est vrai que je regarde...
Quoique je regarde des émissions..., mon intelligence n’en est pas diminuée.
Bien que je regarde...
J’admets que je regarde...
Je regarde parfois des émissions stupides pourtant... (toutefois, néanmoins, cependant)
J’ai beau regarder des émissions...
2) Opposition directe :
Rousseau pense que l’homme est naturellement bon tandis que Hobbes pense que l’homme est un loup pour l’homme.
... alors que Hobbes pense que...
... au contraire, Hobbes pense que...(en revanche)
... mais Hobbes pense que...
3) Cause :
Le chômage se maintient parce que la productivité augmente.
... à cause de l’augmentation de la productivité.
... car la productivité...
... en raison de l’augmentation...
... du fait que la productivité... (étant donné que, vu que)
4) Conséquence :
La productivité augmente de sorte que le chômage se maintient. (si bien que)
... aussi le chômage se maintient-il. (ainsi)
La productivité augmente, c’est pourquoi... (par conséquent, donc)
5) Preuve :
L’Art est nécessaire puisqu’il existe dans toute société.
... en effet, il existe dans toute...
... la preuve en est qu’il...
... j’en veux pour preuve qu’il...
6) Addition :
La prison ne favorise pas le remords. En outre, elle ne facilite pas la réinsertion.
De plus, elle ne facilite...
De surcroît, elle...
7) Condition ou hypothèse :
Si sa politique économique porte ses fruits, le président sera réélu.
Pour peu que sa politique réussisse... (à condition que)
Au cas où sa politique réussirait...
Si tant est que sa politique réussisse...
Que sa politique réussisse et le président...




1) Reliez les phrases suivantes par des mots de liaison et indiquez le lien logique :

1) Vous êtes un grand seigneur. Vous vous croyez un grand génie.
2) Les USA sont lourdement endettés. Ils trouvent encore facilement des prêteurs.
3) Supposons que l’individu n’agit pas librement. En ce cas il ne peut être jugé responsable.
4) L’offre immobilière se raréfie. Les taux d’intérêt ont baissé. Le prix du mètre carré augmente.
5) Une peine dissuasive diminue la criminalité. L’abolition de la peine de mort n’a pas entraîné une augmentation des crimes. La peine capitale n’est pas dissuasive.
6) Spinoza pense que les hommes ne sont pas libres. Descartes, lui, pense que l’homme est d’autant plus libre qu’il sait ce qui est bien.
7) Il n’y a pas de comique en dehors de ce qui est humain. Un paysage n’est jamais risible. On rit d’un animal seulement s’il ressemble à l’homme.
8) La Chine est le pays le plus peuplé du monde. Sa croissance économique est forte. Elle attire les entreprises américaines et européennes. 

2) 
1. Indiquez le lien logique entre les propositions indépendantes.
2. Transformez-les en propositions dépendantes. 

1. On dispose d’un grand choix de thèmes, ainsi on peut varier ses lectures autant que l’on veut.
2. Horace ne peut souffrir que sa sœur maudisse Rome, en effet rien n’est plus sacré pour lui que sa cité.
3. Le Vieil Horace a déjà perdu deux de ses fils, c’est pourquoi il suscite la pitié.
4. Rome est en guerre contre Albe depuis fort longtemps, donc il faut trouver une solution pour mettre un terme au conflit.
5. Les spectateurs s’attendent à voir un marquis, alors il faut qu’il joue le personnage.
6. La sagesse s’acquiert par l’instruction or pour l’acquérir, il faut la volonté d’apprendre.
7. La culture est soi-disant accessible à tous, en fait il y a une grande inégalité face à la culture, très peu de gens vont au musée ou au théâtre.
8. Le théâtre a donc d’incontestables atouts, cependant le cinéma en a beaucoup, lui aussi.
9. Le mage crée des illusions avec des charmes, donc le père d’Alcandre peut voir son fils.
10. Tout le monde n’a pas autant de repartie et d’esprit que Dorine, en effet on est souvent pris au dépourvu quand quelqu’un nous agresse.
11. Le procureur affirme que Meursault a prémédité son meurtre, or on sent bien qu’il est innocent, c’est à cause du soleil qu’il a tué l’homme.
12 D’abord, dans ce passage, l’atmosphère est calme car le vent est tombé, aussi on remarque que les personnages ne s’adressent plus la parole, cela renforce l’impression de silence et de calme.